Via Dei, le chemin de Dieu

«Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.»
Jean 14:6
1 Hoïe ! Ville de sangs, toute de félonie, pleine de déchirure ! La prédation ne s’en retirera pas. 2 Voix du fouet, voix de trépidation de la roue, cheval au galop, chariot qui danse ! 3 Cavalier à l’assaut, flamme de l’épée, éclair de la lance ! Multiplicité des victimes, lourdeur des carcasses ! Pas de fin aux carcasses; ils trébuchent sur leurs cadavres !

4 Par la multiplicité des putineries de la putain, bonne de grâce, maîtresse de sorcelleries, vendeuses de nations par ses putineries, de clans par ses sorcelleries,

5 me voici contre toi ! harangue de IHVH-Adonaï Sebaot. Je découvre tes rebords contre tes faces; et je fais voir ton sexe aux nations, aux royaumes de la turpitude. 6 Je jette contre toi des abjections, des charognes; je te mets comme de la chiasse. 7 Et c’est, qui te verra errera loin de toi et dira: « Razziée, Ninevé ! » Qui hochera sur toi ? Où demanderai-je des réconforts pour toi ? 8 Serais-tu meilleure que No Amôn assise parmi les Ieorîm; des eaux autour d’elle, dont l’enceinte, son rempart, allait de la mer à la mer ? 9 Koush revigorée, et Misraîm sans fin; Pout, les Loubîm étaient à ton aide. 10 Elle aussi, en exil elle est allée, en captivité. Ses nourrissons aussi ont été déchiquetés en tête de toutes les allées. Ils ont manié le sort sur ses glorieux; tous ses grands ont été enchaînés aux fers.

11 Toi aussi, tu t’enivreras, tu t’occulteras; toi aussi, tu demanderas un retranchement contre l’ennemi. 12 Toutes tes forteresses seront des figues de prémices: mûres, elles tombent dans la bouche du mangeur. 13 Voici ton peuple, des femmes en tes entrailles. À tes ennemis, elles étaient ouvertes, ouvertes les portes de la terre; le feu a mangé tes verrous. 14 Pompe pour toi des eaux pour le siège; renforce tes forteresses ! Viens dans le limon, piétine l’argile, saisis le moule à brique ! 15 Là, le feu te mangera, l’épée te tranchera; il te mangera comme la larve. Alourdis-toi comme une larve; alourdis-toi comme un criquet !

16 Tu avais multiplié tes colporteurs plus qu’étoiles des ciels: la larve se déploie et s’envole. 17 Tes cerbères sont comme des criquets, tes greffiers comme des imagos campés dans les haies, un jour de gel. Le soleil brille, ils errent. Nul ne connaît leur lieu, là où ils étaient. 18 Tes pâtres somnolaient, roi d’Ashour; tes majestueux, dans leurs demeures ! Ton peuple a été dispersé sur les montagnes; et pas de regroupeur !

19 Pas de rémission pour ta brisure; pernicieux, ton coup ! Tous les entendeurs de ta rumeur font résonner les paumes contre toi. Oui, contre qui ton mal n’est-il pas passé en permanence ?


     


 
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