Via Dei, le chemin de Dieu

«Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.»
Jean 14:6
1 Si tu retournes, Israël, harangue de IHVH-Adonaï, tu retourneras vers moi. Si tu écartes tes abjections en face de moi, n’erreras pas, 2 et jureras: « Vive IHVH-Adonaï, dans la vérité, le jugement, la justification, elles se béniront en lui, les nations; en lui, elles se louangeront.

3 Oui, ainsi dit IHVH-Adonaï à l’homme de Iehouda et à Ieroushalaîm: Faites rayonner pour vous un rayon, ne semez pas dans les carthames. 4 Circoncisez-vous pour IHVH-Adonaï, écartez le prépuce de vos coeurs, homme de Iehouda, habitants de Ieroushalaîm, qu’elle ne sorte pas comme un feu, ma fièvre, et ne brûle sans personne pour l’éteindre, face au mal de vos agissements.

5 Rapportez-le en Iehouda et à Ieroushalaîm, retentissez et dites: Sonnez du shophar sur la terre, criez, remplissez et dites: Rassemblez-vous ! Venons dans les villes fortifiées. 6 Levez la bannière sur Siôn, retranchez-vous, ne vous arrêtez pas ! Oui, le malheur, je le fais moi-même venir du Septentrion, une brisure grande. 7 Il est monté, le lion de son hallier; le destructeur des nations est parti, il est sorti de son lieu pour mettre la terre en désolation. Tes villes seront rasées, sans habitant. 8 Pour cela ceignez des sacs, lamentez-vous, geignez. Non, elle n’est pas retournée, la brûlure de la narine de IHVH-Adonaï, loin de nous. 9 Et c’est en ce jour, harangue de IHVH-Adonaï, il sera perdu, le coeur du roi, le coeur des chefs. Ils seront désolés, les desservants; et les inspirés, étonnés.

10 Je dis: « Aha ! Adonaï, IHVH-Elohîms ! Ainsi tu as dupé ce peuple et Ieroushalaîm pour dire: ‹ La paix sera pour vous ! › Elle les touche, l’épée, jusqu’à l’être. » 11 En ce temps il sera dit à ce peuple et à Ieroushalaîm: « Un souffle brûlant vient des dénudations, du désert, en route, fille de mon peuple, non pour vanner, non pour cribler. 12 Le souffle plein, de celles-ci, vient à moi. » Maintenant, moi aussi, je parle de jugements contre eux.

13 Voici, comme les nuées, il monte; comme l’ouragan, ses chariots; ses chevaux, plus légers que le vautour: Oïe, nous, oui, nous sommes razziés ! 14 Lave ton coeur du malheur, Ieroushalaîm, pour être sauvée ! Jusqu’à quand feras-tu nuiter dans ton entraille les pensées de ton trouble ? 15 Oui, une voix rapporte de Dân, fait entendre le trouble, au mont Èphraîm.

16 Rappelez-le aux nations, voici, faites-le entendre contre Ieroushalaîm: les assiégeants viennent de la terre lointaine; ils donnent de leur voix contre les villes de Iehouda. 17 Comme les gardiens d’un champ, ils sont contre elles autour; oui, contre moi, elle s’est rebellée, harangue de IHVH-Adonaï. 18 Ta route, tes agissements, ceux-là l’ont fait pour toi. Cela, ton malheur, oui, amer, car il touche jusqu’à ton coeur. 19 Mes entrailles, mes entrailles ! Je me convulse, murs de mon coeur ! Mon coeur se bouleverse en moi, je ne me tairai pas. Oui, la voix du shophar, tu l’as entendue, mon être, l’ovation de la guerre. 20 Brisure sur brisure est criée: oui, elle est razziée, toute la terre ! Soudain, elles ont été razziées, mes tentes, en un instant, mes tentures. 21 Jusqu’à quand verrai-je la bannière, entendrai-je la voix du shophar ?

22 Oui, il est dément mon peuple ! Moi, ils ne m’ont pas connu, eux, les fils fous et non sagaces, eux, sages à méfaire, ils ne savent pas bien faire. 23 Je vois la terre, voici le tohu-bohu; et les ciels, leur lumière n’est pas. 24 Je vois les montagnes, voici, elles se convulsent, toutes les collines s’ébranlent. 25 Je vois, et voici, il n’est pas d’humain; tous les volatiles des ciels errent. 26 Je vois, et voici, le Karmèl: un désert ! Toutes ses villes sont démantelées en face de IHVH-Adonaï, en face de la brûlure de sa fulmination.

27 Oui, ainsi dit IHVH-Adonaï: Toute la terre sera désolation. Mais l’anéantissement, je ne le ferai pas. 28 Sur ceci, elle s’endeuille, la terre; ils s’assombrissent, les ciels, en haut, parce que j’ai parlé, j’ai prémédité, et je ne me suis pas ravisé: je ne me détournerai pas d’elle. 29 À la voix du cavalier, du tireur d’arc, elle s’enfuit, toute la ville. Ils viennent dans les taillis; dans les antres, ils montent. Toute la ville est abandonnée; plus un homme n’y habite. 30 Et toi, razziée, que feras-tu ? Oui, tu te vêtiras d’écarlate; oui, tu te pareras de parures d’or; oui, tu déchireras de fard tes yeux ! En vain tu t’embelliras ! Ils t’ont rejetée, les lubriques ! Ils cherchent ton être. 31 Oui, une voix, comme celle d’une parturiente, je l’ai entendue, la détresse, comme celle d’une primipare, la voix de la fille de Siôn. Elle palpite, elle déploie ses paumes: « Oïe, donc moi ! Oui, il est fatigué des tueurs mon être. »




 
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