Via Dei, le chemin de Dieu

«Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.»
Jean 14:6
1 Charge de Babèl qu’a contemplée Iesha‘yahou bèn Amos: 2 Sur le mont chauve, portez la bannière, élevez la voix pour eux, balancez la main; qu’ils viennent aux ouvertures des gratificateurs ! 3 Moi, j’ordonne à mes consacrés, j’appelle aussi mes héros pour ma narine, les exultants de mon orgueil. 4 Voix d’une foule dans les monts, l’image d’un peuple multiple; voix d’un tumulte, les royaumes des nations se réunissent; IHVH-Adonaï Sebaot inspecte l’armée de la guerre. 5 Ils viennent d’une terre lointaine, des confins des ciels; IHVH-Adonaï avec les engins de son exaspération, pour saboter toute la terre.

6 Geignez, oui, il est proche, le jour de IHVH-Adonaï. Comme une razzia de Shadaï, il vient. 7 Sur quoi toutes les mains se relâchent; tout coeur d’homme fond. 8 Ils s’affolent; les contractions et les douleurs les saisissent; comme l’enfanteuse, ils se convulsent. L’homme à son compagnon, ils s’étonnent. Faces de flammes, leurs faces !

9 Voici, le jour de IHVH-Adonaï vient, cruel, emportement et brûlure de narine, pour mettre la terre en désolation, exterminer ses fautes. 10 Oui, les étoiles des ciels, leurs constellations, leur lumière n’auréole plus; le soleil enténèbre à sa sortie; la lune, sa lumière ne fulgure plus.

11 Je sanctionne le malheur du monde, les criminels pour leur tort. Je fige le génie des arrogants; l’orgueil des terrifiants, je l’abaisse. 12 Je raréfie l’homme plus que l’or pur, l’humain plus que le vermeil d’Ophir.

13 Sur quoi j’agite les ciels, la terre trépide de son lieu, dans l’emportement de IHVH-Adonaï Sebaot, au jour de la brûlure de sa narine. 14 Et c’est comme une gazelle bannie, comme des ovins sans regroupeur. L’homme vers son peuple fait face, l’homme vers sa terre s’enfuit. 15 Tout homme trouvé est poignardé, tout renfloué tombe par l’épée, 16 leurs nourrissons sont déchiquetés sous leurs yeux; et leurs maisons spoliées; leurs femmes copulent.

17 Me voici, j’éveille contre eux les Madaï; avec l’argent, ils ne comptent pas; l’or, ils ne le désirent pas. 18 Les arcs déchiquètent les adolescents, le fruit du ventre, ils ne le matricient pas; pour les fils, leur oeil n’est pas exorable. 19 Et c’est Babèl, la gazelle des royaumes, la splendeur, le génie des Kasdîm, comme au renversement d’Elohîms à Sedôm et ‘Amora. 20 Elle ne siège pas avec persistance, elle ne demeure pas jusqu’aux âges des âges. L’Arabe n’y campe pas, les pasteurs n’y font pas accroupir. 21 Là s’accroupissent les lynx; là les grands ducs remplissent leurs maisons; là, les hiboux du désert demeurent, et là les boucs dansent. 22 Les hyènes logent dans ses donjons, les chacals dans des palais de délices. Il est proche à venir, son temps; ses jours ne se prolongeront pas.




 
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