Via Dei, le chemin de Dieu

«Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.»
Jean 14:6
1 Le juste est perdu, mais nul homme ne le prend à coeur; les hommes du chérissement périssent, mais nul ne le discerne. Oui, face au malheur, le juste périt. 2 Il vient dans la paix, l’ayant déposé sur sa couche, celui qui a marché en sa présence.

3 Et vous, approchez ici, fils de l’augure, semence adultère et putassière ! 4 Sur qui vous délectez-vous, sur qui élargissez-vous la bouche, allongez-vous la langue ? N’êtes-vous pas les enfants de la carence, une semence de mensonge, 5 en chaleur sous les térébinthes, sous tout arbre luxuriant, égorgeurs d’enfants dans les torrents, sous les fissures des rochers ? 6 Ta part est avec les galets du torrent; eux, eux, ton sort. Pour eux aussi, tu répands la libation, tu fais monter l’offrande. Pour ceux-là, me réconforterai-je ? 7 Sur la montagne haute et altière, tu as mis ta couche. Là aussi, tu montes pour sacrifier un sacrifice. 8 Derrière le portail et le linteau, tu as mis ton souvenir. Oui, loin de moi, tu te découvres et montes, tu élargis ta couche et tranches un pacte avec eux. Tu aimes leur couche et contemples la main. 9 Tu trottines vers Mèlèkh avec de l’huile, tu prodigues tes drogues; tu envoies tes délégués jusqu’au loin, tu te rabaisses jusqu’au Shéol. 10 Tu te lasses de ta route immense mais ne dis pas: « Désespérant ! » Tu trouves vie de ta main, sans faiblir aussi.

11 De qui te tracasses-tu et frémis-tu pour te tromper ? De moi, tu ne te souviens pas; tu ne me mets pas sur ton coeur ! Moi, je me tais, n’est-ce pas ? Et de toute pérennité tu ne frémis pas de moi ! 12 Moi-même, je rapporte ta justification et tes actes. Ils ne te sont pas utiles. 13 À ta clameur, ils te secourront, tes regroupés ! Mais tous, le souffle les emporte, la fumée les prend. Qui s’abrite en moi possède la terre; il hérite du mont de mon sanctuaire. 14 Il dit: « Frayez, frayez, dégagez la route ! Enlevez l’obstacle sur la route de mon peuple !

15 Oui, ainsi dit le transcendant, l’altier, l’habitant de la durée. Son nom, sacré, transcendant et sacré. Je demeure aussi avec le contrit, l’abattu de souffle, pour vivifier le souffle des abattus, pour vivifier le coeur des contrits. 16 Car je ne disputerai pas en pérennité; je n’écumerai pas avec persistance. Oui, le souffle l’enveloppe face à moi. Moi, j’ai fait les haleines ! 17 Au tort de son profit, j’écume et le frappe; voilé, j’écume. Il va, renégat, sur la route de son coeur. 18 J’ai vu ses routes et je le guéris; je le mène et paye pour lui; et pour ses endeuillés les réconforts. 19 Créateur de la cueillaison des lèvres: « Paix, paix, pour le lointain, et pour le prochain, dit IHVH-Adonaï, je le guéris. » 20 Les criminels sont comme la mer répudiée, oui, elle ne peut se calmer; ses eaux répudient la vase et la boue. 21 Pas de paix, dit mon Elohîms, pour les criminels.




 
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